La construction d’une terrasse sur vide sanitaire représente une solution durable et pratique pour les bricoleurs qui cherchent à créer un espace extérieur stable et fonctionnel. Contrairement à une simple dalle posée à même le sol, ce type de structure offre une meilleure longévité, une excellente résistance aux mouvements de terrain et un espace supplémentaire utilisable sous votre terrasse. Dans ce guide, je vous explique comment réaliser ce projet étape par étape, avec les astuces que j’ai moi-même expérimentées sur plusieurs chantiers.
La terrasse sur vide sanitaire est particulièrement recommandée pour les terrains humides, argileux ou en pente, car elle évite les problèmes d’affaissement et d’humidité. Elle permet également le passage discret de réseaux (électricité, eau) et offre un accès facile pour d’éventuelles réparations futures.
Ce guide détaillé vous accompagnera depuis la préparation du terrain jusqu’aux finitions, en passant par la réalisation des fondations, la construction des murs de soubassement et la mise en place du plancher. Suivez ces 6 étapes essentielles pour réussir votre projet de terrasse surélevée.
Étape 1 : Préparation et planification
Avant de vous lancer dans la construction proprement dite, une phase de préparation minutieuse est indispensable pour garantir la réussite de votre projet de terrasse en hauteur.
Évaluation du terrain et choix de l’emplacement
Commencez par observer votre terrain pour déterminer l’emplacement idéal. Tenez compte de l’ensoleillement, de la proximité avec votre habitation, et de la nature du sol. Un test de sol peut être nécessaire pour les terrains instables.
Pour une terrasse rattachée à la maison, assurez-vous que le niveau final se situera au moins 2 cm en dessous du seuil de votre porte-fenêtre pour éviter les infiltrations d’eau.
Outils et matériaux nécessaires
Pour mener à bien ce projet, vous aurez besoin des outils suivants :
- Pelle, pioche et brouette pour le terrassement
- Niveau à bulle et niveau laser
- Bétonnière (ou prévoir une livraison de béton)
- Truelle, taloche et auge
- Scie à métaux pour le ferraillage
- Équerre, cordeau et mètre
- Perforateur pour les fixations
Quant aux matériaux, prévoyez :
- Parpaings (blocs à bancher pour les fondations)
- Ciment, sable et gravier pour le béton
- Acier pour le ferraillage (treillis soudé et fers à béton)
- Poutrelles et hourdis pour le plancher
- Film polyane et grilles de ventilation
- Matériaux de revêtement final (carrelage, bois, etc.)
Calcul des dimensions et hauteurs
Dessinez un plan précis avec les dimensions de votre future terrasse. Pour le vide sanitaire, prévoyez une hauteur minimale de 40 cm, mais idéalement entre 60 et 80 cm pour pouvoir y accéder facilement si nécessaire.
N’oubliez pas de prévoir une légère pente (1 à 2%) pour l’évacuation des eaux de pluie.
Vérification des contraintes administratives
Selon la surface de votre terrasse et sa hauteur par rapport au sol, une déclaration préalable de travaux peut être nécessaire. Pour une surface supérieure à 20 m² ou une hauteur dépassant 60 cm, contactez votre mairie pour connaître les démarches à effectuer.
Consultez également le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune pour vérifier les règles spécifiques à votre zone.
Établissement d’un budget réaliste
Le coût d’une terrasse sur vide sanitaire varie considérablement selon les dimensions, les matériaux choisis et la complexité du terrain. Comptez entre 100 et 250 euros par m² pour les matériaux, auxquels il faudra ajouter la location éventuelle d’outils et le revêtement final.
Étape 2 : Travaux préliminaires et fondations
Les fondations constituent la base de votre terrasse et garantiront sa stabilité à long terme. Ne négligez pas cette étape cruciale.
Délimitation de la zone
À l’aide de piquets et d’un cordeau, délimitez précisément le périmètre de votre future terrasse. Vérifiez les angles droits avec la méthode 3-4-5 (triangle rectangle) et assurez-vous que tout est parfaitement de niveau.
Décaissement du terrain
Procédez au décaissement du terrain sur une profondeur d’environ 30 à 40 cm pour l’ensemble de la zone. Si votre sol est en pente, vous devrez peut-être creuser davantage du côté le plus haut.
Création des tranchées pour les semelles filantes
Creusez des tranchées d’environ 40 cm de largeur et 40 cm de profondeur tout autour du périmètre de votre terrasse. Ces tranchées accueilleront les semelles de fondation qui supporteront les murs du vide sanitaire.
Si votre terrain est en pente, créez également des tranchées intermédiaires tous les 3 à 4 mètres pour renforcer la structure.
Coulage des fondations en béton armé
Placez des fers à béton horizontaux (4 barres de 10 mm) dans les tranchées, en les surélevant avec des cales pour qu’ils se retrouvent au cœur du béton.
Préparez un béton de fondation dosé à 350 kg de ciment par m³ (ou utilisez du béton prêt à l’emploi) et coulez-le dans les tranchées. Nivelez soigneusement la surface et assurez-vous que le haut des fondations est parfaitement horizontal.
Temps de séchage
Laissez sécher vos fondations pendant au moins 48 heures avant de commencer la construction des murs. Par temps froid ou humide, prolongez ce délai à 72 heures. Protégez le béton frais des intempéries et arrosez-le légèrement par temps chaud pour éviter un séchage trop rapide qui pourrait fragiliser la structure.
Étape 3 : Construction des murs du vide sanitaire
Les murs du vide sanitaire doivent être solides et bien ventilés pour éviter les problèmes d’humidité.
Pose du premier rang de parpaings
Commencez par poser un lit de mortier sur vos fondations sèches. Ce mortier de pose doit être assez épais (environ 2 cm) pour permettre une mise à niveau parfaite.
Placez vos premiers parpaings aux angles, puis tendez un cordeau pour aligner les suivants. Utilisez un niveau à bulle pour vous assurer que chaque bloc est parfaitement horizontal et vertical. Ce premier rang déterminera la qualité de l’ensemble de la construction, alors prenez votre temps.
Montage des rangs suivants
Pour les rangs suivants, préparez un mortier plus ferme et appliquez-le sur le dessus du rang précédent. Posez vos parpaings en quinconce (les joints verticaux ne doivent pas se superposer) pour garantir une meilleure solidité.
Pour une hauteur de vide sanitaire standard, comptez 3 à 4 rangs de parpaings de 20 cm. N’oubliez pas de vérifier régulièrement l’aplomb de vos murs à l’aide d’un niveau.
Installation des soupiraux pour la ventilation
Un vide sanitaire correctement ventilé est essentiel pour éviter les problèmes d’humidité. Prévoyez au minimum deux ouvertures de ventilation diamétralement opposées, d’une surface minimale de 50 cm² chacune.
Ces ouvertures peuvent être réalisées en laissant un espace entre deux parpaings, puis en installant des grilles de ventilation pour empêcher l’intrusion de rongeurs ou d’insectes.
Réalisation d’une trappe d’accès
Prévoyez une trappe d’accès au vide sanitaire d’au moins 60 x 60 cm. Elle pourra être positionnée sur le côté le moins visible de la terrasse ou intégrée au plancher si vous optez pour un revêtement amovible à cet endroit.
Cette trappe sera indispensable pour accéder aux réseaux qui passeront sous votre terrasse ou pour effectuer des contrôles périodiques.
Protection contre l’humidité
Pour éviter les remontées d’humidité, appliquez une couche d’enduit hydrofuge sur les faces extérieures des murs du vide sanitaire. Vous pouvez également poser un film polyane en haut des murs, avant l’installation du plancher.
Étape 4 : Réalisation du plancher
Le plancher constitue la partie supérieure de votre terrasse sur laquelle vous circulerez.
Pose des poutrelles et des entretoises
Pour un plancher béton, commencez par poser des poutrelles précontraintes parallèlement, en respectant l’espacement recommandé par le fabricant (généralement entre 50 et 60 cm).
Ces poutrelles doivent reposer sur les murs du vide sanitaire avec un débord minimum de 5 cm de chaque côté. Utilisez un mortier pour les stabiliser et les mettre parfaitement de niveau.
Installation des hourdis entre les poutrelles
Placez ensuite les hourdis (blocs creux en béton ou en terre cuite) entre les poutrelles. Ces éléments servent de coffrage perdu pour la dalle de compression qui sera coulée par-dessus.
Les hourdis doivent être posés en partant d’une extrémité et en allant vers l’autre, en veillant à ce qu’ils reposent correctement sur les poutrelles.
Alternative: création d’un plancher en bois traité
Si vous préférez un plancher en bois, vous pouvez opter pour une structure à base de solives en bois traité classe 4 (résistant à l’humidité). Dans ce cas, les solives devront être fixées sur les murs à l’aide d’équerres métalliques ou scellées dans le béton.
Sur ces solives, vous poserez ensuite un platelage en lames de bois également traitées contre l’humidité.
Ferraillage du plancher
Pour renforcer votre plancher béton, posez un treillis soudé (maille de 20 x 20 cm, diamètre 6 mm) sur l’ensemble de la surface. Ce treillis doit être surélevé à l’aide de cales pour se retrouver au milieu de l’épaisseur de la dalle de compression.
Prévoyez un recouvrement d’au moins 20 cm entre les différentes plaques de treillis.
Coulage de la dalle de compression
Préparez un béton dosé à 350 kg de ciment par m³ et coulez-le sur une épaisseur d’environ 5 à 6 cm au-dessus des hourdis.
Utilisez une règle de maçon pour égaliser la surface, puis une taloche pour la lisser. N’oubliez pas de prévoir une légère pente (1 à 2%) pour l’évacuation des eaux de pluie.
Laissez sécher cette dalle de compression pendant au moins 7 jours avant d’y apposer un revêtement ou d’y circuler.
Étape 5 : Finitions et revêtement
Le choix du revêtement déterminera l’aspect final et le confort de votre terrasse.
Options de revêtement adaptées
Plusieurs options s’offrent à vous pour le revêtement de votre terrasse :
- Carrelage extérieur : durable et facile d’entretien, choisissez un carrelage antidérapant et résistant au gel.
- Bois ou composite : chaleureux et agréable au toucher, à poser sur des lambourdes fixées à la dalle.
- Pierre naturelle : élégante et intemporelle, mais plus coûteuse et délicate à poser.
- Béton décoratif : une solution économique qui peut être colorée ou imprimée pour imiter d’autres matériaux.
Techniques d’étanchéité
Pour protéger votre terrasse des infiltrations d’eau, appliquez une membrane d’étanchéité avant la pose du revêtement final. Cette étape est particulièrement importante si votre terrasse est reliée à votre habitation.
Pour un carrelage, utilisez un mortier-colle spécial extérieur et des joints hydrofuges. Pour un platelage bois, prévoyez un espace de 5 mm entre les lames pour permettre l’évacuation de l’eau.
Installation d’une pente légère
Assurez-vous que votre revêtement final maintient la pente de 1 à 2% prévue lors du coulage de la dalle. Cette pente d’écoulement est essentielle pour éviter la stagnation de l’eau sur votre terrasse.
Vous pouvez également installer des caniveaux ou une gouttière le long du bord extérieur pour récupérer les eaux de pluie.
Pose de plinthes ou bordures de finition
Pour une finition soignée, posez des plinthes ou des bordures autour de votre terrasse. Ces éléments masqueront les bords de la structure et donneront un aspect plus esthétique à l’ensemble.
Pour une terrasse en carrelage, utilisez des plinthes assorties. Pour une terrasse en bois, une planche de rive dans le même matériau créera une continuité visuelle.
Traitement anti-UV
Si vous avez opté pour un revêtement en bois, appliquez un traitement anti-UV pour le protéger des rayons du soleil. Ce traitement devra être renouvelé tous les 1 à 2 ans pour maintenir l’aspect et la protection du bois.
Pour les autres matériaux, un nettoyage régulier suffira à préserver leur aspect d’origine.
Étape 6 : Aménagements complémentaires
Quelques éléments supplémentaires peuvent être nécessaires pour finir votre terrasse et la rendre pleinement fonctionnelle.
Construction d’escaliers d’accès
Si votre terrasse est surélevée, vous aurez besoin d’un escalier extérieur pour y accéder depuis le jardin. Comptez une largeur minimale de 80 cm pour un usage confortable.
Pour les dimensions des marches, respectez la formule : 2 hauteurs + 1 giron = 64 cm (avec une hauteur idéale entre 15 et 17 cm).
Les escaliers peuvent être réalisés en béton, en bois traité ou en métal, selon le style de votre terrasse et vos compétences en bricolage.
Installation d’une balustrade
Pour une terrasse surélevée de plus de 60 cm, une balustrade de sécurité est obligatoire. Elle doit mesurer au minimum 1 mètre de hauteur et être conçue pour résister à une poussée horizontale.
Plusieurs matériaux sont possibles : bois, métal, verre, ou une combinaison de ces éléments. Assurez-vous que l’espacement entre les barreaux ne dépasse pas 11 cm pour la sécurité des enfants.
Mise en place d’un éclairage extérieur
Un éclairage de terrasse bien pensé prolongera vos soirées d’été et mettra en valeur votre espace extérieur. Vous pouvez intégrer des spots encastrés dans le sol, des appliques murales ou des guirlandes LED selon l’ambiance recherchée.
Prévoyez le passage des gaines électriques avant le coulage de la dalle ou utilisez des éclairages solaires pour plus de simplicité.
Aménagement d’un espace sous la terrasse
L’un des avantages majeurs du vide sanitaire est qu’il crée un espace utilisable sous votre terrasse. Selon sa hauteur, vous pourrez l’aménager en espace de rangement pour votre matériel de jardin ou vos équipements extérieurs.
Si la hauteur est suffisante (plus de 1,80 m), vous pourriez même envisager d’en faire un petit atelier ou un espace couvert supplémentaire.
Conseils pour l’entretien à long terme
Pour préserver votre terrasse sur le long terme :
- Vérifiez régulièrement les grilles de ventilation du vide sanitaire et nettoyez-les si nécessaire
- Inspectez périodiquement l’intérieur du vide sanitaire pour détecter d’éventuels problèmes d’humidité
- Nettoyez votre terrasse au moins deux fois par an avec des produits adaptés à son revêtement
- Renouvelez les traitements du bois selon les recommandations du fabricant
- Vérifiez l’état des joints de carrelage chaque année et remplacez ceux qui seraient endommagés
Conseils de pro et erreurs à éviter
Fort de mon expérience, voici quelques conseils pour réussir votre projet du premier coup :
Les pièges classiques lors de la construction
- Ne pas sous-estimer l’importance des fondations, surtout sur un terrain instable
- Négliger la ventilation du vide sanitaire, ce qui peut entraîner des problèmes d’humidité
- Oublier de prévoir une pente pour l’évacuation des eaux
- Mal dimensionner la structure porteuse par rapport à la charge qu’elle devra supporter
- Ne pas prévoir de trappe d’accès au vide sanitaire
Astuces pour gagner du temps et économiser
Pour optimiser votre budget et votre temps de travail :
- Louez une mini-pelle pour le terrassement si la surface est importante
- Faites-vous livrer le béton prêt à l’emploi pour les grandes quantités
- Achetez des poutrelles précontraintes qui ne nécessitent pas d’étais pendant le séchage
- Récupérez les chutes de matériaux pour réaliser de petits aménagements comme des jardinières
- Regroupez plusieurs achats pour négocier des remises ou des livraisons gratuites
Comment adapter le projet en fonction de la nature du sol
Votre type de sol influencera directement votre méthode de construction :
- Sol argileux : augmentez la profondeur des fondations et prévoyez un drainage périphérique
- Sol rocheux : utilisez un brise-roche pour les fondations ou envisagez des pieux métalliques
- Sol sableux : élargissez les semelles de fondation pour une meilleure répartition du poids
- Terrain en pente : créez des paliers avec des murs de soutènement intermédiaires
Solutions pour les terrains en pente
Sur un terrain en déclivité, votre vide sanitaire peut avoir une hauteur variable :
- Du côté le plus bas, prévoyez des ouvertures plus grandes pour faciliter l’accès sous la terrasse
- Installez un système de drainage à l’arrière des murs côté amont pour évacuer les eaux de ruissellement
- Utilisez des fondations plus profondes du côté amont pour garantir la stabilité
- Envisagez une terrasse à plusieurs niveaux si la pente est très forte
Témoignage d’un bricoleur
« Quand j’ai construit ma terrasse sur vide sanitaire, j’ai d’abord hésité face à l’ampleur du projet. Mais en procédant méthodiquement, étape par étape, j’ai réussi à créer un espace dont je suis fier. Le plus difficile a été le terrassement et les fondations, mais une fois cette étape franchie, le reste s’est enchaîné assez naturellement. Trois ans plus tard, ma terrasse est toujours aussi stable et le vide sanitaire me sert maintenant à ranger mon matériel de jardin. Si c’était à refaire, je prendrais juste plus de temps pour les fondations et j’installerais plus de points d’éclairage dès le départ. » — Marc, autoconstructeur
Conclusion
La construction d’une terrasse sur vide sanitaire est un projet ambitieux mais parfaitement réalisable pour un bricoleur averti. En suivant méthodiquement les six étapes détaillées dans ce guide, vous obtiendrez une structure solide, durable et polyvalente.
Les avantages à long terme sont nombreux : une meilleure stabilité qu’une terrasse traditionnelle, une résistance accrue aux mouvements de terrain, un espace de stockage supplémentaire sous la terrasse, et la possibilité de faire passer discrètement des réseaux.
Pour un bricoleur expérimenté travaillant régulièrement les week-ends, comptez environ 4 à 6 semaines pour réaliser l’ensemble du projet, de la préparation du terrain jusqu’aux finitions. Ce délai peut varier selon la taille de votre terrasse, la complexité du terrain et vos compétences en bricolage.
N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos réalisations ou vos questions si vous vous lancez dans la construction d’une terrasse sur vide sanitaire. Vos retours d’expérience seront précieux pour la communauté des bricoleurs !
FAQ : Terrasse sur Vide Sanitaire
Quelle est la hauteur minimale d’un vide sanitaire sous terrasse ?
La hauteur minimale recommandée est de 40 cm, mais idéalement, prévoyez entre 60 et 80 cm pour faciliter l’accès et l’entretien. Si vous souhaitez utiliser cet espace pour du rangement, une hauteur de 1,20 m à 1,80 m sera plus pratique.
Faut-il un permis de construire pour une terrasse sur vide sanitaire ?
Pour une terrasse de moins de 20 m² et d’une hauteur inférieure à 60 cm du sol, une simple déclaration préalable de travaux suffit généralement. Au-delà, un permis de construire peut être nécessaire. Consultez toujours votre mairie avant de démarrer les travaux, car les règles peuvent varier selon les communes et les zones (PLU).
Comment ventiler correctement un vide sanitaire sous terrasse ?
Installez au minimum deux ouvertures de ventilation opposées, d’une surface minimale de 50 cm² chacune. Pour un vide sanitaire plus grand, prévoyez une ouverture tous les 5 mètres linéaires de mur. Ces ouvertures doivent être équipées de grilles anti-rongeurs et positionnées à au moins 5 cm au-dessus du niveau du sol extérieur.
Quel est le coût moyen d’une terrasse sur vide sanitaire au m² ?
Le coût des matériaux varie entre 100 et 250 euros par m², selon la qualité des matériaux et la complexité de la structure. À ce montant, il faut ajouter le prix du revêtement final (carrelage, bois, pierre) qui peut aller de 20 à 100 euros par m². Si vous faites appel à un professionnel, le coût total peut atteindre 300 à 500 euros par m² tout compris.
Comment isoler une terrasse sur vide sanitaire ?
Si vous souhaitez isoler thermiquement votre terrasse, vous pouvez placer des panneaux isolants sous le plancher, fixés entre les poutrelles ou les solives. Pour l’isolation contre l’humidité, appliquez un enduit hydrofuge sur les murs extérieurs du vide sanitaire et installez un film polyane entre le sol et les murs.
Quelle fondation choisir pour une terrasse sur vide sanitaire en terrain argileux ?
Sur un terrain argileux, qui est sujet aux variations de volume selon l’humidité, privilégiez des fondations profondes d’au moins 70 cm, voire plus selon les recommandations d’une étude de sol. Utilisez des semelles filantes armées plus larges (60 cm minimum) et prévoyez un bon drainage périphérique pour éloigner l’eau des fondations.
